Divers textes sur l’au-delà
Quand l’âme fait le choix
De s’incarner dans un corps
Un voile sur la conscience elle se doit
De poser, car la vision du karma qui l’attend, c’est trop fort.
C’est pourquoi certaines âmes
Qui naissent sans ce voile
Prennent peur devant ce programme
De vie qu’elles se sont choisi, et reculent.
Elles choisissent de retourner
D’où elles sont venues
Car vivre impliquerait trop de difficultés
C’est pourquoi elles font ce choix impromptu.
Elles devront certes revenir
Et cette fois le voile sera plus dense
Afin de leur permettre de revivre
Et d’assumer leur karma dans la conscience.
Nous pouvons décider d’entrouvrir
Ce voile nécessaire à l’incarnation
N’attendons pas de vivre des traumatismes
Pour élever consciemment nos vibrations.
» En caricaturant, vouloir consoler revient à dire à quelqu’un qui va être amputé d’une jambe qu’il a de la chance car il aurait pu mourir ou perdre ses deux membres. On cherche donc- à lui faire comprendre qu’il a non seulement tort d’être malheureux, mais qu’il a toutes les raisons de se réjouir. Cet exemple montre bien que la consolation est idiote car elle conseille à quelqu’un qui souffre de ne plus souffrir ou de souffrir moins ou de souffrir autrement. Comme si c’était possible! On a mal, on a mal. Il n’y a rien à dire; il n’y a qu’à écouter en pensant qu’il y a de quoi avoir de la peine.
Celui qui veut consoler condamne l’autre au silence. On ne peut rien répondre à celui qui affirme que votre malheur n’en est pas vraiment un. On pense seulement qu’il n’a rien compris et on va chercher ailleurs une écoute plus intelligente et compréhensive.
De plus, on ôte des forces à celui que l’on veut consoler. Dites à un enfant qui vient de tomber qu’il ne s’est pas fait mal et ses pleurs redoublent. A l’inverse, souffler sur son bobo en le plaignant beaucoup et en admirant son courage et il estime, au fond, que sa blessure n’est pas si grave. Le simple fait que sa souffrance soit prise en compte lui redonne du poil de la bête et t `aide à trouver en lui-même de bonnes raisons de retourner jouer.
Mais évidemment, certains chagrins sont tellement spectaculaires qu’ils font peur comme si l’autre allait mourir ou- devenir fou. -Pourtant il faut faire confiance à l’être humain pour surmonter toutes; les épreuves. Il dispose de ressources infinies et il survit à tout.
Ne dites pas: « Secoue-toi »
Mais au contraire: « Écoute ta peine « …
« Donne-nous le courage de changer ce
qui peut être changé, la sérénité
d’accepter ce qui ne peut pas l’être
et la sagesse pour distinguer l’un de
l’autre »
Message reçu par Simon d’un Guide de Lumière
Plusieurs d’entre vous nous transmettent régulièrement des affirmations du type «Montrez-vous pour que je puisse enfin croire que vous existez». Ces affirmations sont des expressions de l’être limité ne comprenant point l’ampleur de la création et son fonctionnement. Savez-vous que l’Univers fonctionne exactement à l’opposé ? Pour qu’une réalité puisse se manifester concrètement à vos yeux, il est impératif qu’un être s’ouvre en premier à celle-ci et lui permette d’exister d’abord à l’intérieur de lui.
L’Âme souhaite que vous puissiez d’abord ressentir à l’intérieur de vous que la réalité «invisible» existe réellement, qu’elle est très vivante et vibrante. En vous ouvrant à cette vérité, vous devenez alors des co-créateurs avec votre Âme qui collabore avec vous pour que l’invisible devienne visible. Ceci se produit non point pour vous prouvez que vous aviez raison de croire, mais simplement parce que c’est un processus naturel que celui de manifester une réalité d’abord en pensée, avec l’imaginaire, pour lui donner une vie et l’inviter à se concrétiser ensuite dans la 3ème dimension. C’est le parcours de toute création, de la vie qui existe d’abord à un niveau plus subtil et prend chair concrètement dans la matière par la suite.
Si vous souhaiter «voir pour croire», vous inversez le processus de la manifestation. Ce qui devient votre réalité est alors le fait qu’il vous faut voir avant de croire, et vous vous fermez ainsi aux nouvelles possibilités qui ne peuvent plus se créer dans invisible d’où origine toute manifestation. Vous transmettez à l’Univers qu’il n’y a que ce que vous pouvez percevoir avec vos 5 sens qui peut exister et ceci devient votre réalité,
Savez-vous que l’origine de toute découverte scientifique provient de l’esprit d’un être qui est ouvert à dépasser ce qu’il croit être Io réalité? En fait, pour qu’une découverte soit effectuée, le chercheur doit d’abord s’ouvrir à la possibilité que celle-ci puisse exister. S’il part du principe qu’il y croira uniquement s’il arrive à en faire la démonstration, il devient alors limité à ses perceptions et l’Univers «retient» l’information pour s’assurer de respecter le libre arbitre du chercheur. Tant qui il ne s’ouvrira pas à une nouvelle possibilité, il ne lui sera pas possible de la découvrir.
La problématique actuelle avec votre science en général est qu’elle fonctionne avec des hypothèses prouvables et quantifiables, ce qui exerce un frein majeur aux percées significatives. Au delà du fait que certains êtres ont un intérêt à limiter les avancées scientifiques, nous dirions qu’ils sont aussi le reflet d’une attitude généralisée que l’on retrouve dans la conscience collective des humains.
Sachez qu’il est normal de douter dans cette réalité limitée où les apparences sont souvent trompeuses. Si les doutes n’existaient pas, vous n’auriez jamais expérimenté la vie séparée de la Source avec autant d’intensité. Vous auriez su que vous novez jamais quitté l’Univers et auriez conservé votre lien conscient avec toute Vie. Dans ce contexte, comprenez que les doutes font partie de votre réalité tridimensionnelle. Mais le problème survient lorsque les êtres agissent uniquement à partir des doutes et qu’ils ne sortent jamais de leurs zones de confort. Ils figent alors l’ampleur de la réalité universelle à une perception excessivement limitée qu’ils en ont, tout comme si vous placiez ensemble de la création dans un bocal, vous imaginant ensuite que tout ce que vous y observez est LA réalité universelle.
Le fait de douter na pas à être associé à une fermeture de votre part, au contraire. Les doutes font partie de la réalité terrestre, ils teintent votre vie et vous poussent au dépassement personnel. Devant un doute, vous pouvez soit figer et arrêter (pour un temps ou plusieurs vies) ou continuer d’avancer et vous découvrir davantage. Ils vous stimulent à devenir de meilleurs humains, plus conscients de qui vous êtes et des réalités universelles. Aimez vos doutes, ne les jugez point. Ils servent votre mouvement actuel. Ils vous poussent à vous dépasser. Mois devenez les Maîtres du doute, et non point ses serviteurs inconscients. Lorsque les humains auront compris que nous existons d’abord et avant tout dans une réalité invisible à vos 5 sens physiques, ils s’ouvriront à l’ampleur de qui ils sont car c’est à partir de cet espace intérieur qu’ils comprendront que nous sommes tous unis à l’intérieur de ce Grand Coeur Cosmique. C’est le lieu de résidence de votre Âme (qui habite aussi en vous), ainsi que celui de tous les Êtres de cet Univers qui sont au service de la vie,
Chers Êtres, entrez à l’intérieur de votre coeur sacré et ouvrez-vous à la conviction que nous existons réellement. Vous sentirez nos présences près de vous et saurez alors que nous ne sommes point que des hallucinations collectives. Nous sommes des Êtres d’amour et de lumière nous présentant à vas côtés, au service de la vie en vous tous. Nous souhaitons tant communiquer intérieurement avec chacun d’entre vous, c’est notre souhait le plus cher. Si vous compreniez à quel point nous sommes près de vous lorsque vous pensez à nous (ou lisez ce texte), vous ne douteriez plus.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez,
pensez à moi,
priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Canon Henry Scott-Holland (1847-1918), traduction d’un extrait de « The King of Terrors », sermon sur la mort 1910
Quelquefois attribué à Charles Péguy, d’après un texte de Saint Augustin
Don Miguel Ruiz.
Son fils, son fils chéri, venait de périr sous le sabre de
l’ennemi. Elle vint pleurer ses larmes de douleurs au pied
du sage, dans l’espoir qu’il la réconforte.
Il l’écouta pleurer pendant des heures.
Puis l’écouta quand elle lui parla de son fils vivant.
Puis il l’écouta quand elle lui parla du vide que provoquait
cette mort dans sa propre vie.
Enfin, il lui dit doucement : femme, je n’ai pas le
pouvoir de sécher tes larmes. Mais je peux t’apprendre à les
rendre sacrées. »
…………………………………………………….
Personne ne peut éviter la souffrance. Mais le faut-il ?
Non, car bien souvent, la chemin de la souffrance est sacré,
c’est-à-dire nécessaire pour guérir des maux de ce monde.
La cicatrisation fait souffrir, et c’est pourtant, déjà, le signe
que la blessure se referme.
Apprenons à appliquer la raison comme un baume sur nos
malheurs. Les expliquer, c’est en partie s’y soustraire.
…………………………………………………….
« Ce que la chenille appelle la fin du monde,
le sage l’appelle le papillon. »
Richard Bach
Ils sont en haut et tout près. Oh ! Qui que vous soyez, qui avez vu s’évanouir dans la tombe un être cher, ne vous croyez pas quittés par lui. Il est toujours là. Il est à côté de vous plus que jamais.
La beauté de la mort, c’est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes.
L’être pleuré est disparu, non parti.
Nous n’apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes.
Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents…
Victor Hugo
Ne pas dire
Je vous en prie, ne me demandez pas si j’ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu’il est mieux là où il est maintenant,
Il n’est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie, ne me dites pas qu’il ne souffre plus,
Je n’ai toujours pas accepté qu’il ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
À moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n’est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas
« Au moins vous l’avez eu pendant tel nombre d’années »,
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n’inflige pas plus que ce que l’homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant,
si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
Source: Rita Moran…www.lespasseurs.com
Les thérapies complémentaires Les élixirs floraux du docteur Bach
Les élixirs floraux gèrent les états émotionnels. Ils peuvent être d’une grande aide dans ces moments si douloureux à traverser. Leur utilisation est simple, à la portée de tous, en respectant les règles de base.
Voici une liste de quelques essences de fleurs, davantage adaptée à une situation de deuil.
Star of Bethléem, l’étoile de Bethléem
Pour le choc provoqué par le décès, pour le chagrin de ce départ, pour nous aider à libérer notre corps et notre esprit des tensions, de la tristesse et des traumatismes.
Honeysukle, le chèvrefeuille
Quand nous ressassons nos souvenirs, le passé, pour nous aider à laisser partir la personne décédée et à vivre ici et maintenant.
Holly, le houx
Quand nous sommes dans la révolte de la situation, dans la colère, voir dans la haine, pour nous aider à retrouver notre tolérance et notre équilibre.
Pine, le pin Sylvestre
Quand nous nous sentons responsable, coupable, que nous avons des remords, pour nous aider à retrouver une plus grande clarté de jugement, nous libérer des accusations que nous portons sur nous-même.
Cherry plum, le prunier Myrobolan
Quand nous perdons le contrôle de nos émotions, pour nous aider à retrouver et à garder notre sang-froid Olive, l’olivier quand nous sommes épuisé, que notre corps n’en peut plus, pour nous aider à nous ressourcer, et à nous réénergétiser.
Gentian, la gentiane
Quand nous sommes découragé, pour nous aider à retrouver confiance et persévérance.
Gorse, l’ajonc
Quand nous sommes désespéré, pour nous aider à retrouver la foi et l’espoir.
Sweet chestnut, le châtaignier
Qand nous sommes dans une détresse intérieure, pour nous aider à nous ouvrir à la lumière.
Willow, le saule
Qand nous nous apitoyons sur nous-même, pour nous aider à reconnaître nos responsabilités.
Walnut, le noyer
Quand nous vivons des situations de grand changement, pour nous aider à nous adapter.
Rescue, le remède d’urgence
à utiliser quand nous sommes en proie à un bouleversement, à une émotion forte, pour nous aider à retrouver notre sang-froid.
Il est possible d’utiliser au plus 7 essences de fleurs en même temps.
– mettre 2 gouttes de chaque essence dans un verre rempli d’eau minérale, boire par petites gorgées tout au long de la journée
– ou remplir un flacon de 30 ml, y ajouter 2 gouttes de chaque essence et prendre 4 gouttes du mélange 4 fois par jour.
Il est possible d’avoir de la difficulté à établir la liste des fleurs dont nous avons besoin. Soit, nous pouvons nous reconnaître dans toutes, soit nous avons de la difficulté à nous analyser et à détecter l’état émotionnel dans lequel nous nous trouvons. Dans ce cas, nous pouvons consulter un professionnel en Fleurs de Bach qui nous aidera à établir la liste des fleurs appropriées.
Il y a de nombreux livres traitant des Fleurs de Bach.
peuvent vous attrister et vous faire ressentir leur absence. Mais, il est important que vous puissiez bien comprendre que si, ils ont disparu de votre vue d’humain, ils restent néanmoins bien présents dans votre coeur. Ils n’ont pas envie de vous attrister, ils n’ont pas envie que vous pensiez à eux avec des regrets ou des remords, mais en leur permettant de continuer à vivre avec vous.
Ils sont effectivement à vos côtés, dans une autre dimension certes, et ils sont toujours bien vivants. Ils ne souffrent plus de leur condition terrestre puisqu’ils ont dépassé toutes leurs souffrances physiques ou morales. Soyez donc apaisés et continuez à vivre avec eux et surtout pas sans eux. Ils sont ravis de vous entendre rire, parler d’eux et avec eux. Ils sont ravis des souvenirs gais que vous avez pu vivre avec eux.
Ils ne désirent qu’une seule chose vous voir enfin vivre et pas survivre. Ils sont dans une autre dimension qui leur permet de voir les évènements d’une tout autre manière et ils aimeraient vous faire partager ces moments de douceur, de clarté. Leur conscience s’est éveillée et ils savent désormais que rien n’existe pour rien.
Ils savent que derrière chaque situation se trouve une évolution de l’être. Il est donc important que vous puissiez continuer à avancer sereinement. La spiritualité ne doit pas être séparée de votre quotidien, bien au contraire. L’un ne va pas sans l’autre. Comment pouvez-vous croire que c’est à force de vous battre que vous trouverez l’harmonie. Il n’est pas possible de construire quelque chose de solide, si vos fondations ne le sont pas.
La Foi, ne se résume pas à croire de temps à autre, mais à être dans la certitude absolue que derrière tout ce que vous vivez se cache une raison à tout cela. Ne permettez plus à votre mental de vous entraîner dans diverses suppositions, mais apprenez à maintenir le calme, la tranquillité dans votre esprit et vous vous apercevrez que la vie n’est pas si compliquée que çà. Vous pourrez vivre votre quotidien dans la paix, la certitude absolue que tout est bien puisque Le Créateur le veut ainsi.
L’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez, Prix Nobel de littérature et auteur, entre autres, du roman Cent ans de solitude, est atteint d’un cancer, à l’âge de 77 ans. Il a envoyé une lettre d’adieu à ses amis qui est très touchante.
Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon et qu’il m’offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible.
Je m’habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant à nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme. Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu’on ne tombe plus amoureux en vieillissant et qu’ils ne savent pas qu’on vieillit lorsqu’on cesse de tomber amoureux. Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J’enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l’âge, mais avec l’oubli.
J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l’escalader. J’ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de sa mère ou de son père , il la retient pour toujours. J’ai appris qu’un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut que pour l’aider à se lever.
Si je savais que je te vois dormir aujourd’hui pour la dernière fois, je t’embrasserais très fort et je prierais Dieu pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais «je t’aime», sans présumer bêtement que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de
faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n’ai plus
que ce jour, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne
t’oublierai jamais. Le lendemain n’est garanti à personne, qu’il soit
jeune ou vieux. Aujourd’hui peut être le dernier jour où tu vois ceux
que tu aimes. N’attends pas, fais-le aujourd’hui, car si demain ne
vient pas, tu regretteras sûrement de n’avoir pas pris le temps d’un sourire,
d’une caresse, d’un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur combien tu as besoin d’eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire « je regrette », «pardonne-moi », « s’il te plaît », « merci », et tous les mots d’amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande à Dieu la force et la sagesse de les exprimer.
Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi.
Vous vous dites croyants et pourtant vous chantez :
« Ayez pitié, seigneur, de ceux qui ne sont plus »
Quel blasphème affligeant pour ceux que vous aimez ? Et qui ne sont pas morts car la vie continue !
Nous sommes bien vivants dans un autre séjour
Vides sont les tombeaux, déserts les cimetières ;
La vie ne se perd pas, elle dure toujours
Et nous vivons ailleurs, tournés vers la lumière !
La mort est un « passage » et non une fin
Il n’y a pas la mort mais la résurrection ;
L’envolée de notre âme vers de radieux matins
Pour la vie de l’esprit, la continuation !
Si elle est un « départ », elle est une « arrivée »
Si elle est un « sommeil », elle s’appelle « réveil » ;
Si elle porte la peine, elle est félicitée
Si elle paraît « ténèbres », elle devient « soleil » !
Car nous sommes passés de l’ombre à la lumière
Du déclin à l’aurore et de la nuit au jour ;
De la vallée de larmes à la « maison » du Père
De l’hiver au printemps qui doit fleurir toujours !
Nous avons déposé notre corps de matière
Qui nous était donné pour ce « pèlerinage » !
Pour faire resplendir notre « habit » de lumière
Dont Dieu nous revêtit au début du « voyage » !
Nous ne sommes pas morts, mais bien vivants ailleurs
Simplement invisibles puisque « désincarnés »
Ni perdus, ni absents, si proches de vos cœurs
Et pas du tout « éteints », mais remplis de clarté !
Ami, ne pleure pas, si tu m’aimes vraiment
Apaise ton chagrin qui trouble mon bonheur ;
Le dernier jour sur terre est un enfantement
Pour un autre plus beau, dans un monde meilleur !
Ce monde nous attend si nous avons aimé
Fidèles à notre foi et à notre devoir ;
La vie n’est pas détruite, elle n’est que transformée
Il n’y a pas d’adieu, ce n’est qu’un au revoir !
Bien qu’aimer soit trop peu, il faudrait « être amour »
A l’image du Dieu dont nous sommes les fils ;
Amour sans restrictions, sans calculs ni détours
Le seul qui peut franchir les célestes parvis !
Marche, le cœur en fête, vers les « jardins fleuris »
Quitte le « ras du sol », reste « sur les hauteurs » ;
Tout au long du chemin, c’est Dieu qui te conduit
Il mettra dans tes mains les seules et vraies « valeurs » !
Reste, pour tous tes frères « en tenue de service »
Garde, au fond de ton cœur, l’amour et la clarté ;
Les brisures du temps avec leurs sacrifices
Ne sont que « rendez-vous » pour votre éternité !
Nous restons près de vous, amis, frères aimés,
Dans un radieux « pays » et pour d’autres « voyages » ;
Et nous vous attendons dans la belle Cité
Pour un bonheur complet sur de plus beaux « rivages » !
Abbé Rémi .Paya
Si tu savais le don de Dieu et ce qu’est le ciel !
Si tu pouvais d’ici entendre le chant des anges
et me voir au milieu d’eux !
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux
les horizons et les champs éternels,
les nouveaux sentiers où je marche !
Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté
devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
Quoi ! Tu m’as vu, tu m’as aimé
dans le pays des ombres
et tu ne pourrais ni me revoir, ni m’aimer encore
dans des innombrables réalités !
Crois-moi :
Quand la mort viendra briser tes liens
comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient,
et quand un jour que Dieu connaît et qu’il a fixé,
ton âme viendra dans le ciel
où l’a précédée la mienne,
ce jour là, tu reverras celui qui t’aimait
et qui t’aime encore,
tu retrouveras son cœur,
tu retrouveras les tendresses épurées.
essuie tes larmes
et ne pleure pas,
si tu m’aimes.
Saint Augustin
Quand on accueille un enfant dans une famille c’est une Joie immense pour tous,
Parents, Grands-Parents. C’est la vie qui continue. C’est l’espoir.
C’est le but de tous nos gestes, de toutes nos pensées
C’est pour lui qu’on a le courage de se battre face aux difficultés.
Mais quand soudain l’enfant devient fragile,
pris par une maladie qu’on ne sait pas encore soignée,
c’est le sol qui se dérobe sous nos pieds.
C’est la rage de se battre encore plus.
C’est l’amour pour l’enfant qui s’amplifie.
Tout pour lui. On triche avec les amis, on triche en faisant comme si on ne souffrait pas »,
comme si on ne savait pas: C’est une façon de lutter.
Le jour de son « départ » on s’effondre, on pleure.
On a tellement gardé ses pleurs avant, qu’il faut bien se soulager devant l’injustice de la vie.
On est en colère, et en même temps impuissant.
« Les amis, en en a bien besoin » ces jours-là.
Quand on parle, le mal part un peu. On parle d’autres choses.
Mais aussi on parle de l’enfant: ce qu’il a été.
On pose la question; son amour, son intelligence, sa chaleur, que deviennent-ils?
On découvre alors qu’entre l’enfant et nous, cette relation d’amour existe toujours.
Elle n’est plus matérielle, faite de sourires et de câlins.
Mais l’enfant vit maintenant autrement.
Il reste près de nous, invisiblement, pas seulement en souvenir, mais dans une réalité invisible.
il est à nos côtés. n’est en Dieu, soutenu en vie par Dieu, en vie réelle.
Notre intelligence humaine est si faible, quelle ne peut pas le comprendre.
Mais on s’appuie sur la Parole de Jésus » sur les actes de Jésus
qui s’est montré vivant après sa mort, à des milliers de gens qui n’étaient pas des fous illuminés.
Après tout, les médecins, les savants recueillent aussi les témoignages des gens
qui, dans un coma dépassé, ont le souvenir d’une vie de lumière, de l’autre côté de la mort.
Alors, devant la mort de leur enfant, des parents découvrent le chemin qu’il a pris.
Chemin nouveau, inconnu. « Un peu de nous est parti en Dieu ».L’enfant « parti » nous laisse un message, pas seulement des souvenirs.
« Il nous a fait découvrir plein de choses: d’abord ce qu’est être parent;
ensuite nous faisons plus attention au malheur des autres.
Enfin, il nous a fait faire un pas supplémentaire vers le »monde de Dieu ».
Par lui, nous allons être différents. C’est alors l’enfant qui éduque l’adulte.
« il change nos vies. Il nous fait la leçon.
L’enfant a rempli sa mission: nous faire comprendre bien des choses,
nous faire aimer ceux qui nous entourent.
« Merci à toi, bébé, qui nous oblige à suivre ce chemin de l’espérance.
Source: Anonyme…www.lespasseurs.com
Si je suis le premier (ère) à décéder.
Que le deuil n`obscurcisse pas longtemps ton ciel.
Que ton chagrin soit courageux mais discret.
Il y a eu un changement mais pas un départ.
La mort fait partie de la vie.
Et les défunts ne cessent de vivre dans les vivants.
Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage.
Les moments de partage, les mystères explorés ensemble.
Les strates d`intimité sans cesse accumulées.
Ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter.
La joie de la neige sous le soleil et l`éclosion du printemps.
Le savoir…
Chacun donnant et chacun recevant.
Autant de fleurs qui ne flétrissent pas.
Pas plus que les arbres ne tombent et ne s`écroulent.
Que même les pierres…
Car même les pierres, ne peuvent résister au vent et à la pluie.
Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse.
Sont réduites à du sable.
Ce que nous étions, nous le sommes encore.
Ce que nous avions, nous l`avons encore.
Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent.
Alors, quand tu marcheras dans les bois.
Comme nous l`avons déjà fait ensemble.
Tu chercheras en vain la tache de mon ombre à tes côtés.
Et tu t`arrêteras au sommet de la colline.
Comme nous l`avons toujours fait, pour contempler la plaine.
Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant.
Comme d`habitude, ma main qui n`est plus là.
Et si tu te sens envahie par le chagrin.
Ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton cœur.
Je ne t`ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton cœur !
La solitude, c’est tous les moments et parfois les semaines que j’ai voulu passer seule pour être plus près de ma fille au Ciel dans le mystère de notre relation.
L’isolement, c’est le téléphone qui reste muet, mes parents qui n’appellent jamais, les amis qui se sont arrêtés le jour de l’enterrement.
La solitude,c’est quand je me cache pour pleurer parce que ça me fait du bien.
L’isolement, c’est quand les gens pensent que ça va bien et qu’ils oublient que ma fille est au cimetière. C’est quand des clients de ma librairie me disent que c’est merveilleux d’avoir un ange au ciel et qu’avec ma foi, il n’y a aucune raison d’être triste.
La solitude, c’est quand j’arrête de donner mes cours de musique aux enfants parce que je pense à Océane et que c’est la date de son décès qui arrive.
L’isolement, c’est de rencontrer dans le regard de certains parents d’élèves l’incompréhension ou la peur du vide que je représente soudain dans leur vie de papas et de mamans.
La solitude, c’est quand je regarde en pleurant un film qui parle d’une mère qui perd son enfant.
L’isolement, c’est une amie qui m’a dit que si je pleure, je rends ma fille décédé malheureuse. C’est aussi ce monsieur qui m’a dit qu’en Afrique, on danse quand enfant meurt. Moi, je crois que là-bas, on respecte les personnes dans le deuil. On respecte ceux qui pleurent leurs morts.
Anne-Chloé des Rosière (auteur des « Semence de l’Après Vie »)
Ne pleure pas si tu m’aimes. Si tu savais le don de Dieu
et ce que c’est que le Ciel.
Si tu pouvais d’ici entendre le chant des Anges
et me voir au milieu d’eux.
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons
et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche !
Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté
devant laquelle toutes les beautés pâlissent.
Quoi, tu m’as vu, tu m’as aimé dans le pays des ombres
et tu ne pourrais ni me revoir, ni m’aimer dans le pays des immuables réalités !
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux
qui m’enchaînaient et, quand un jour que Dieu connaît et qu’il a fixé,
ton âme viendra dans ce ciel où l’a précédée la mienne,
ce jour-là tu me reverras, tu retrouveras mon affection épurée.
A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse,
infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie,
je sois devenu moins aimant.
Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur,
non plus attendant la mort, mais avançant d’instant en instant avec toi
dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie.
Essuie tes larmes et ne pleure plus si tu m’aimes.
(Saint Augustin)
Nous voici aujourd’hui au bord du vide
Puisque nous cherchons partout le visage
que nous avons perdu.
Il était notre avenir et nous avons perdu notre avenir.
Il était des nôtres et nous avons perdu
cette part de nous-mêmes.
Il nous questionnait et nous avons perdu sa question.
Nous voici seuls, nos lèvres serrées sur nos pourquoi.
Nous sommes venus ici chercher,
chercher quelque chose ou quelqu’un.
Chercher cet amour plus fort que la mort.
(Paul Eluard)
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encore, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
(Alphonse de Lamartine)
L’abîme qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime,
était là, morne, immense ; et rien n’y remuait.
Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, je m’écriais :
« Mon âme, ô mon âme ! il faudrait, pour traverser ce gouffre,
où nul bord n’apparaît, et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches,
bâtir un pont géant sur des millions d’arches.
Qui le pourra jamais ? Personne ! ô deuil ! effroi ! pleure ! »
Un fantôme blanc se dressa devant moi
et ce fantôme avait la forme d’une larme ;
c’était un front de vierge avec des mains d’enfants :
il ressemblait au lys que la blancheur défend :
ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l’abîme où va toute poussière,
si profond que jamais un écho n’y répond ;
et me dit : « si tu veux je bâtirai le pont ».
Vers ce pâle inconnu je levais ma paupière.
Quel est ton nom ? lui dis-je. Il le dit : ‘la prière’.
(Un pont géant – Victor Hugo – Poème écrit lors du décès de sa fille)
Retiens les souvenirs qui t’ont tant fait frémir,
Tu déplores ta tristesse, tu maudis l’éphémère,
Tu rêves de sa main pour pouvoir la tenir,
Il entame une autre ère comme on joue un prélude,
Regarde autour de toi même si tu ne le vois pas,
Offre-lui quelques mots malgré les habitudes,
Ressens donc sa présence car son âme est vers toi,
Les ailes lui ont poussé, il est devenu ange,
Bien heureux et posé il guidera tes pas,
Il veut te sentir bien, que surtout rien ne change,
La mort des âmes n’est pas, écoute le tout bas,
Il viendra te trouver sous forme déguisée,
Et malgré son absence, il va te soutenir,
Il te lance un message, celui de continuer,
Sur le chemin de la vie il veut te voir sourire..
(Alexandra Jardin)
L’amour ne disparaît jamais.
La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi, tu es toi :
Ce que nous étions l’un pour l’autre,
Nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte,
Sans trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends, je ne suis pas loin,
Juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois tout est bien.
(Henry Scott Holland)
Passant ; ce lit funèbre est un lit précieux,
Où gît d’un corps tout pur, la cendre toute pure ;
Mais le zèle du cœur vit encore en ces lieux.
Avant que de payer le droit de la nature,
Son âme, s’élevant au-delà de ses yeux,
Avait au Créateur uni la créature ;
Et marchant sur la terre elle était dans les cieux.
Les pauvres bien mieux qu’elle ont senti sa richesse
L’humilité, la peine, étaient son allégresse ;
Et son dernier soupir fut un soupir d’amour.
Passant, qu’à son exemple un beau feu te transporte ;
Et, loin de la pleurer d’avoir perdu le jour,
Crois qu’on ne meurt jamais quand on meurt de la sorte.
(Pierre Corneille)
Et c’est comme des pas
Qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ
Pour un nouveau voyage…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme une porte
Qui claque.
Mais si c’était un passage
S’ouvrant sur d’autres paysages…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme un arbre
Qui tombe,
Mais si c’était une graine
Germant dans une terre nouvelle…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme un silence
Qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre
La fragile musique de la vie…
(Benoît Marchon)
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit :
« Il est parti ! »
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard. C’est tout…
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
Pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « il est parti ! »
Il en est d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
S’exclament avec joie :
« Le voilà ! »…
C’est cela la mort.
Il n’y a pas de morts,
il y a des vivants sur les deux rives.
(William Blake)
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi et vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
Ne changez rien au ton,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée,
simplement parce que je suis hors de votre vue?
Je vous attends, je ne suis pas loin,
juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
(Saint Augustin)
Puisque l’ombre gagne
Puisqu’il n’est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l’oubli
Puisqu’il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des « ainsi soit-il »
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n’est pas forcément suffire
Puisque c’est ailleurs
Qu’ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t’aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d’autres âmes plus belles
Sauront t’aimer mieux que nous puisque
L’on ne peut t’aimer plus
Que la vie t’apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t’aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t’envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l’est d’avril
Sache qu’ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu’il est des douleurs qui ne pleurent qu’à l’intérieur
Puisque ta maison
Aujourd’hui c’est l’horizon
Dans ton exil essaie d’apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J’aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l’as pas fait
J’aurai pu donner tant d’amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n’était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
(Jean-Jacques Goldman)
Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre, il marchait, décidé, d’un pas rapide. Il me dit seulement :
– Ah ! Tu es là …
Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore :
– Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort, mais ce ne sera pas vrai …
Moi, je me taisais.
– Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd.
Moi, je me taisais.
– Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste les vieilles écorces.
(Antoine de Saint-Exupéry – Le Petit Prince)
Même s’il me faut lâcher ta main
Sans pouvoir te dire « à demain »
Rien ne défera jamais nos liens.
Même s’il me faut aller plus loin
Couper les ponts, changer de train,
L’amour est plus fort que le chagrin.
L’amour qui fait battre nos cœurs
Va sublimer cette douleur,
Transformer le plomb en or !
Tu as tant de belles choses à vivre encore.
Tu verras au bout du tunnel
Se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas.
Tu as tant de belles choses devant toi.
Même si je veille d’une autre rive,
Quoi que tu fasses, quoi qu’il t’arrive,
Je serai avec toi comme autrefois.
Même si tu pars à la dérive,
L’état de grâce, les forces vives
Reviendront plus vite que tu ne crois.
Dans l’espace qui lie le ciel et la terre
Se cache le plus grand des mystères
Comme la brume voilant l’aurore.
Il y a tant de belles choses que tu ignores :
La foi qui abat les montagnes,
La source blanche dans ton âme,
Penses-y quand tu t’endors :
L’amour est plus fort que la mort.
Dans le temps qui lie ciel et terre
Se cache le plus beau des mystères.
Penses-y quand tu t’endors :
L’amour est plus fort que la mort.
(Françoise Hardy)
Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit.
C’est un immortel qui commence.
C’est pourquoi en allant confier où il dormira doucement à côté des siens,
en attendant que j’aille l’y rejoindre,
je ne lui dis pas adieu, je lui dis à bientôt.
Car la douleur qui me serre le cœur raffermit, à chacun de ses battements,
ma certitude qu’il est impossible d’autant aimer un être et de le perdre pour toujours.
Ceux que nous avons aimés et que nous avons perdus ne sont plus où ils étaient,
mais ils sont toujours et partout où nous sommes.
Cela s’appelle d’un beau mot plein de poésie et de tendresse : le souvenir.
(Doris Lussier)
Et quand la flamme que tu as choisie comme ultime passage pour l’enveloppe qu’a contenue ta vie,
aura rendu à la terre ce qui appartient à la Terre, et aura rendu au vent ce qui appartient au Vent,
il restera de toi, l’essentiel : ce que tu as donné.
Et quand, un jour plus tard, les larmes de notre affection auront séché,
alors en terre, en Vent, en feu, en Eau et en Amour,
tout aura été accompli de l’au-delà de ta destinée au cœur du Grand Mystère,
un jour appelé Vie, trop tôt appelé Mort, en Dieu
(Philippe Grignard)
Ne restez pas à pleurer autour de mon cercueil,
Je ne m’y trouve – je ne dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent,
je suis le scintillement du diamant sur la neige,
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
je suis la douce pluie d’automne, je suis l’envol hâtif.
Des oiseaux qui vont commencer leur vol circulaire quand tu t’éveilles dans le calme du matin,
je suis le prompte essor qui lance vers le ciel où ils tournoient les oiseaux silencieux.
Je suis la douce étoile qui brille, la nuit,
Ne restez pas à vous lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas : je ne suis pas mort.
(Stevenson)
Tu n’as pas attendu que soient tournées les pages que nous voulions écrire ensemble,
tu t’en vas, et tu n’as pas attendu le temps de la moisson,
le temps de récolter ce qu’ensemble nous avions semé.
Tu t’en vas et tu n’as pas attendu que la maison soit finie, les enfants élevés.
Tu t’en vas et tu n’as pas attendu que nous prenions le temps de nous réconcilier
avec ceux qui nous ont fait du mal, avec ceux que nous avons blessés.
Pourtant j’espère que Dieu t’attend, j’espère qu’Il te pardonnera
ce que d’autres ne t’ont pas pardonné.
J’espère que Dieu fera mûrir les semences déposées en terre,
les projets encore en devenir et les amitiés qui commençaient à fleurir.
(François Chagneau)
Au bout du monde, il n’y a pas de route, mais le terme d’un pèlerinage.
Au bout de l’ascension, il n’y a pas l’ascension, mais le sommet.
Au bout de la nuit, il n’y a pas la nuit, mais l’aurore.
Au bout de l’hiver, il n’y a pas l’hiver, mais le printemps.
Au bout de la mort, il n’y a pas la mort, mais la VIE.
Au bout du désespoir, il n’y a pas le désespoir, mais l’Espérance.
Au bout de l’humanité, il n’y a pas l’homme, mais l’Homme-Dieu.
Au bout du Carême, il n’y a pas le désert, mais la RESURRECTION.
(Joseph Folliet)
La vie n’a pas d’âge
La vraie jeunesse ne s’use pas.
On a beau l’appeler souvenir,
On a beau dire qu’elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,
Tout ce qui est vrai reste là.
Quand la vérité est laide,
C’est une bien fâcheuse histoire.
Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
Les gens très âgés remontent en enfance
Et leur cœur bat là où il n’y a pas d’autrefois.
(Jacques Prévert
C’est aussi accepter que la vie contient la mort
et que la mort contient la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais.
Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des métamorphoses.
Tu ne nous as pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.
Ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.
Je fleurirai mon cœur
En souvenir de toi,
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.
Et je vivrai deux fois…
(Père André Marie)
Tu ne parles plus mais tu es vivant.
Tu ne bouges plus mais tu es vivant.
Tu ne souris plus mais en arrière de tes yeux tu me regardes.
De très loin ? Peut-être de très près, je ne sais rien de ces distances.
Je ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur moi.
Tu es en Dieu.
Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire mais sûrement ce que tu voulais
et ce que je veux pour toi.
Je le crois. Toute ma foi, je la rassemble. Elle est maintenant mon seul lien avec toi.
Jésus, donne-moi de croire à ta victoire sur la mort Celui que j’aime veut entrer dans ta joie.
S’il n’est pas prêt, je te prie pour lui. Achève sa préparation.
Pardonne-lui comme tu sais pardonner.
Aide-moi à vivre sans sa voix, sans ses yeux,
Que je ne le déçoive pas maintenant qu’il va me voir vivre et m’attendre.
(André Sève)
Tu as souhaité m’écrire, laissant le soin aux nuages,
le soin de me transmettre ton message.
Cette seule intention m’autorise à te répondre
afin de te dire qu’en partant, j’ai bien emporté
toute la richesse et l’amour de notre vécu,
et, si du poids de mon corps je me suis allégé,
je n’en reste pas moins, dans l’ombre, à tes côtés.
Dès lors, si tu es à la recherche de notre hier,
laisse voguer en toi les pensées et les rêves,
car, dans ces voyages, nous nous retrouverons
pour vivre ensemble cette intime complicité,
et donner ainsi toute sa force à son éternité.
Que la caresse du vent, un rayon de soleil,
une étoile filante ou une goutte de pluie
soient les anges porteurs de cet écrit
pour en traduire auprès de toi le sentiment,
afin que, laissant de côté regrets comme oublis,
tu vives intensément chaque moment de la vie.
(Michel Thivent)
Une petite flamme
Un éclat de lumière
Fragile et solitaire
Perdu dans l’univers
Une petite flamme
Qui vacille parfois
Dans le triste et le froid
Mais qui ne s’éteint pas
Une petite flamme
A peine une étincelle
Silencieuse et fidèle
Comme un écho du ciel
Une petite flamme
Eclairant le chemin
Et chassant l’air de rien
Les noirceurs du chagrin
Elle me disait mon rêve à moi
C’est chanter le feu de mon âme
Et embraser ce que je vois
Moi je voudrais devenir flamme
Devenir une flamme
Brûler par tous les temps
Et répondre en dansant
Aux colères du vent
Devenir une flamme
Et donner sans compter
Tout l’or d’un feu sacré
Sans jamais l’épuiser
Devenir une flamme
Et chanter l’éphémère
L’exil de la lumière
La brûlure du mystère
Devenir une flamme
Faire reculer le noir
Et rallumer l’espoir
Aux grisailles des regards
Elle me disait mon rêve à moi
C’est dissiper le vague à l’âme
Faire voler le rire en éclats
Devenir un jour une flamme
Etre un jour une flamme
Pouvoir vaincre la nuit
Sans combat et sans bruit
D’une étincelle de vie
Etre un jour une flamme
Et brûler l’inutile,
L’encombrant, le futile
Et les guerres imbéciles
Etre un jour une flamme
Qui se tait et espère
Silencieuse prière
Quand le monde se perd
Etre un jour une flamme
Légère comme une aile
Et semer dans le ciel
Des milliers d’étincelles
Elle me disait mon rêve à moi
Quand je serai une vieille dame
C’est d’être passionnément là
Et ne plus être qu’une flamme
N’être plus qu’une flamme
Une flamme qui danse
Obstinée dans l’enfance
N’être qu’incandescence
N’être plus qu’une flamme
N’être qu’une lueur,
Un éclat, une chaleur
Un murmure du cœur
N’être plus qu’une flamme
N’avoir pour seul recours
Que de brûler toujours
D’infini et d’amour
N’être plus qu’une flamme
N’être qu’une poussière
D’étoile qui éclaire
A des années-lumière
Et brûler comme un feu de joie
Chauffant le corps autant que l’âme
Même en cendres, renaître, tu vois
Pour redevenir une flamme
Une petite flamme
Qui chante l’éphémère
Un éclat de lumière
Dansant dans l’univers
(Fabienne Marsaudon)
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
(Prière attribuée à Saint François d’Assise)
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme des pas
Qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ
Pour un nouveau voyage…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme une porte
Qui claque.
Mais si c’était un passage
S’ouvrant sur d’autres paysages…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme un arbre
Qui tombe,
Mais si c’était une graine
Germant dans une terre nouvelle…
Quelqu’un meurt,
Et c’est comme un silence
Qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre
La fragile musique de la vie…
Benoît Marchon
Comme un morceau d’étoile
Comme un éclat de verre
J’ai traversé l’éther
Et le voile
J’ai pénétré la terre
J’ai rencontré le Graal
Le ventre de ma mère
Fœtale
Je me suis recouvert
D’une chair animale
Un squelette de pierre
Abritant mon cristal
O Dieu de l’univers
O Père ombilical
Que suis-je venue faire
En ces régions astrales
Je suis venue du ciel
Ce lieu sans territoire
Parfois je me rappelle
Vaguement de l’histoire
J’ai suivi le tunnel
Après c’est le trou noir
Ma troisième prunelle
A perdu le regard
Nous sommes des milliards
Pèlerins universels
Eperdus de pouvoir
Etre un jour éternel
A marcher dans le soir
Sans hâte et fraternels
Que pouvons-nous vouloir
Que retourner au ciel
Comme un morceau d’étoile
J’ai plongé dans la mer
J’ai fusionné le fer
Le métal
Explosion de lumière
Amour immémorial
Eclosion de matière
Et miracle intégral
O ma Terre O ma mère
O Déesse féale
Je suis de la poussière
Incrustée d’idéal
Tu m’as pris sous ton aile
Tu m’as donné à croire
Comme la vie est belle
Quand rien ne nous égare
Je vais à mes frontières
Accrocher mon fanal
Egrener ma prière
Au peuple sidéral
Famille originelle
Je m’ennuie de vous voir
Mon rêve vous appelle
Mon âme se prépare
Nous sommes des milliards
A guetter l’étincelle
Comme des sentinelles
A l’affût du hasard
Que la nuit nous révèle
Les feux de son savoir
Je sens ma fontanelle
S’ouvrir à ma mémoire
Au fond des cathédrales
Comme au fond des déserts
Je cherche le signal
Et la clé du mystère
Par la porte polaire
Sans boussole ni voile
Je renais à l’envers
De la terre aux étoiles
Anne Demortain
Soyez informés de mes nouveaux projets